Session n°2 : L’auberge noyée

Nos trois héros se remettent en route, en compagnie des trois marchands et de leur caravane, en direction de « l’auberge du Vieux-Pont », où ils doivent retrouver leur ami d’enfance, messager et barde, « Jerro ».

Toute la journée, la pluie n’a cessé de tomber. Des trombes d’eau se sont abattus sur nos héros, qui sont trempés jusqu’aux os.

L’auberge, bien connue de la région et de nos héros, ressemble à une vieille ferme en pierre avec un toit de chaume pour le moins original !

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L’auberge du Vieux-Pont

En dehors, trois chevaux sont attachés à l’abri d’un haut-vent en bois.

Aubergiste
Tom l’aubergiste

La nuit est tombée, et on aperçoit la lueur d’un feu qui perce de petites fenêtres en verre.

En poussant la porte d’entrée, nos héros découvrent une grande salle commune chaude et accueillante. Tom l’aubergiste, un grand gaillard chauve et barbu, les accueille avec le sourire, et leur indique la cheminée.

Alors que nos héros font sécher leur affaires trempées près du feu, d’un coup d’œil, ils découvrent trois autres clients.

Vieux Nic
Le vieux Nic

Le vieux Nic se révèle être le père de l’aubergiste. Et Frelin et Jolin, bien qu’un peu louche et racistes (c’est un classique de la région), sont des patrouilleurs de la forêt, armés d’arcs, de flèches et de grands couteaux.

Soudain, une terrifiante bourrasque pluvieuse s’abat sur l’auberge, et un arbre s’effondre à côté de l’auberge dans un immense fracas. Tom et les héros constatent alors les dégâts à l’extérieur, puis rentrent se réfugier au chaud.

Jolin
Jolin, le contrebandier

Tout d’un coup, des cris terrifiants retentissent en provenance du sous-sol. Et rapidement, les occupants de la cave, paniqués, tentent de défoncer la porte fermée à clef qui donne sur la salle commune.

Nos héros essaient d’ouvrir la porte sans succès quand Frelin et Jolin s’interposent. C’est la bagarre, sous les regards apeurés de Tom et Nic !

Le combat est difficile. Krok et Adanedhel perdent connaissance, tandis que Isildor met enfin hors d’état de nuire les deux forestiers.

Frelin
Frelin, le contrebandier

La porte de la cave éclate alors, défoncée, et six hommes-rats jaillissent, trempés et paniqués. On aperçoit derrière eux, au bas de l’escalier de la cave, de l’eau à mi-hauteur de la pièce, et une forme humaine saucissonnée, et bâillonnée, qui flotte péniblement. Il se débat pour se maintenir à flot, la tête hors de l’eau, et semble appeler à l’aide à base de gémissements étouffés.

Les hommes-rats, qui tentent de passer en force pour s’enfuir, attaquent Isildor dans la cohue. Après l’avoir touché sévèrement, ils réussissent finalement à prendre la poudre d’escampette, et se perdent dans la nuit noire.

Après avoir libéré le prisonnier, qui n’est autre que Jerro, leur ami, nos héros apprennent de sa bouche que Frelin, Jolin et Nic sont des contrebandiers de corne d’Ivoire, et qu’il les a surpris par hasard en plein trafic, en débarquant à l’auberge.

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Jerro, le messager-barde

Capturé, attaché et jeté dans la cave, il a vu les hommes-rats, vivants dans les sous-sols inondés, poussés vers la surface, déboucher dans la cave, après avoir creusé une galerie, puis défoncé la porte sans même le voir.

Jerro promet que les trois contrebandiers seront aux arrêt sous peu, mais les héros remis de leurs blessures le convainque de laisser Tom l’aubergiste, qui a promis de ne pas recommencer et d’arrêter définitivement ses activités illégales.
Jerro dispersera tout de même les cornes de licorne au loin, dans la forêt, de manière à « rendre à la nature ce que les contrebandiers lui ont pris ».

A suivre…

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Rez-de-Chaussée de l’auberge
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Sous-sol de l’auberge

 

Session n°1 : Caraverne

Nos trois héros, tous habitants de « Clairval », et amis d’enfance, font partis des enfants enlevés il y a 30 ans et sauvés par les cinq héros de « Clairval ».

Peu sortis de la région jusqu’à leur majorité, ils sont allés chercher l’aventure à « Wyks », histoire de voir du pays. Après plusieurs mois et quelques missions fructueuses, il est temps de revenir à Clairval, pour rendre visite aux amis et la famille.

En effet, Karoom le prêtre nain, ancien héros ayant sauvé les enfants de « Clairval », vient enfin de terminer son temple. L’inauguration est prévue dans quelques jours.

Ils prennent donc la route vers « Clairval » pour retrouver « Karoom », son nouveau temple, et les festivités associées. Au passage, et histoire de gagner leur vie, ils ont décidé d’escorter une caravane marchande qui se rend aussi à  « Clairval » pour la fête du temple.

Ils ont au passage donné rendez-vous à leur ami enfance, le messager et barde « Jerro », à « l’auberge du Vieux-Pont », pour couper leur voyage et se reposer dans un vrai lit.

Il faut compter trois journées de voyage pour aller jusqu’à l’auberge, et encore une journée depuis l’auberge pour rejoindre « Clairval ».

 

Au bout de deux jours, sous des pluies diluviennes, les roues du chariot s’enfoncent dans le sol. Impossible de le dégager de la boue, sans l’aide de planches de bois.

Nos héros décident de retourner au « village des Deux-Ponts », traversé une dizaine de minutes plus tôt, afin de récupérer le matériel nécessaire auprès du charpentier local.

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Le village des Deux-Ponts

Celui-ci est peu amical, et ouvertement raciste, et la négociation se termine mal.

Nos héros, après une discussion à l’auberge, décident donc de voler les planches et cordes dont ils ont besoin, dans l’appentis du charpentier indélicat, situé en bordure du village.

Kirin, le Charpentier nain
Le charpentier local (qui n’aime pas les elfes)

Après leur forfait, et au moment de quitter le village, des cris de terreur, d’étranges hurlements stridents, des bruits de chaînes métalliques, provenant de la forêt, dans la direction de la caravane, se font entendre.

Les héros se précipitent, et après cinq minutes de foulées rapides, arrivent à la caravane toujours enfoncée dans la boue.
Celle-ci a été attaquée. Des petits carreaux d’arbalète criblent le chariot. Il n’y a personne à part le corps d’un des deux soldats resté pour garder la caravane. Les trois marchands, qui ont engagé nos héros, ont eux disparu. Étrangement, la cargaison est intacte.

Des traces autour de la caravane partent en direction d’une caverne naturelle, non loin de là. Nos héros s’y rende rapidement.

Malheureusement, le couloir qui mène à la caverne est piégé, et une chute de pierre s’abat sur Krok le nain.

 

Pour autant, les cinq kobolds présents au fond de la caverne, et trop occupés à implorer la clémence de leur nouvelle déesse, n’ont rien entendu.

 

C’est donc la bataille et nos trois héros se débarrassent difficilement des kobolds. Krok est même assommé…

La déesse en furie, libérée de ses chaînes par un kobold (juste avant qu’il ne trépasse), se révèle être une ourse très en colère. Elle se déchaîne sur nos héros qui ont toutes les peines du monde pour s’en défaire.

 

Le deuxième et dernier soldat a malheureusement été sacrifié à la bête. De leur côté, les trois marchands, attachés et bâillonnés, sont bien vivants et trop heureux de remettre une récompense à nos héros.

A suivre…