Session n°8 : Une nuit à Clairval

Arrivés à Clairval, la pluie se remet à tomber de plus belle. Le village lui-même est protégé par une haute palissade de rondins et l’entrée est munie d’un poste d’observation. À gauche, on peut apercevoir le mur du cimetière et, un peu en retrait, le château du baron, une haute bâtisse munie de douves et d’une unique tour.

Les portes du village sont ouvertes et celui-ci bourdonne d’activité. Près du puits, la place centrale est occupée par des échoppes inhabituelles. Des marchands et des saltimbanques ont fait le déplacement pour l’occasion.

Avec cette pluie, la place est un beau tas de boue et quelques planches ont été posées au sol pour éviter que l’on ne s’enfonce jusqu’aux genoux.

Nos héros se rendent directement chez Monsieur Carillon, le bourgmestre, pour lui rendre la clé trouvée au temple, et lui raconter l’occupation de l’église par des gobelins sans scrupules.

Il leur apprend que Karrom n’est toujours pas rentré de son dernier voyage, et qu’il n’est donc toujours pas présent au village pour l’inauguration de son temple, comme c’était prévu à la base. Il est inquiet car Karrom lui avait indiqué qu’il serait de retour il y a une semaine.

A l’Auberge, où nos héros s’installent pour quelques jours, Than l’aubergiste, et sa femme Katlyn, leur apprennent qu’au Nord, le marais est sous l’eau.

Vu la pluie, les marchands et Saltimbanques se sont mis au chaud à l’auberge, et sont tous rassemblés dans la salle commune.

Tatiana la voyante lit les lignes de la main d’Adanedhel et lui prédit ceci : « Je vois un destin exceptionnel qui vous emporte et qui coule en vous comme l’eau d’un puissant torrent. Je vois de l’eau, je vois une vague qui emporte tout, je vois la tempête, je vois… Ses yeux s’écarquillent. Je vois la Mort ! »

Elle perd alors connaissance et s’écroule dans un cri…

Albik le marchand leur vend alors des chocolats aux propriétés quasi-magiques.

Parluis tente de voler la bourse de celui qui parait le plus riche de la bande, mais se faire repérer par Krok, à qui il ne faut pas la faire. Il a lui-même été formé à bonne école.
Lili, la mère du Chérubin, arrive sur les entrefaites et fait un scandale jusqu’à chez Monsieur Carillon, pour disculper son petit ange.

Tout le monde va se coucher et un cri dans la nuit réveille en sursaut tout le monde. Pas le temps d’enfiler une armure. Nos héros sont dehors les premiers et et apercoivent le marchand de surcrerie assis dans la boue, adossé à son chariot, avec un carreau d’arbalète dans la cuisse. Il hurle : « Au voleur » en désigant trois gobelins, qui se sont introduits dans le village.

Ceux-ci tentent de fuir par une brèche dans la palissade, mais sont vite éliminés par nos héros.

Les villageois courent en tous sens et c’est un peu la panique. Monsieur Carillon le bourgmestre peine à les calmer tout le monde. Quand finalement il parvient, un homme pousse un hurlement : son fils Louky a été enlevé par les gobelins !

Il est convenu que les recherches se feront le lendemain, en plein jour.

Au matin, les villageois constatent que trois vaches dans un enclos à l’extérieur du village ont été volées. La colère est à son comble et les villageois, armés de fourches et de faux veulent former une expédition punitive, trouver le repaire des gobelins et rendre justice !

Mais Rodrick de Hautepierre, le Baron de Clairval, réussit à les calmer et engage nos héros pour retrouver le petit.

A suivre…

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